Cette semaine, la caravane se la coule douce ! Première partie de vacances chez les parents normands, deuxième partie de vacances chez les parents malouins… Nous nous faisons bichonner et en profitons à fond en se disant que « l’année prochaine, à cette date-là… ».

Nous profitons également de notre temps libre pour faire avancer un peu le projet. Quelques news en vrac :

• Nous pouvons « officiellement » confirmer notre partenariat avec l’école Fernand Léger de Malakoff. La classe de CM1 de « M. le directeur » va suivre et partager notre périple. Nous avons déjà prévu 2 visites  avant le départ pour raconter le projet et présenter les vélos aux enfants. Pendant le voyage, nous communiquerons avec eux via le blog, et certaines parties de leur programme seront « orientées » vers le projet (ex : calcul des distances parcourues en leçon de maths, expression écrite sur le thème du voyage en leçon de français…). Un grand merci à Claude Lhomme pour cet échange ; nous sommes ravis et attendons avec impatience de rencontrer les enfants !

• Nous sommes allés à la consultation « voyage » de l’institut Pasteur… Rien à signaler de ce côté-là, si ce n’est que nous avons chacun environ 250€ de vaccins à nous faire faire (rage et encéphalite à tique). Trop cool comme dépenses !

• Nous avons commencé à nous équiper ! Ça, c’est la partie plutôt sympa. Nous avons une super petite caméra (un énoooooorme merci à Marc, aux copains et aux malouins pour ce topissime cadeau d’anniversaire !). On va pouvoir vous rapporter des images live du voyage, les beaux paysages… et les coups de blues (j’imagine parfaitement les interview choc : « Alors Camille, là on est à 57 km du dernier village, à 37 km du prochain, il est 21h, le soleil se couche, on n’a plus d’eau, il y a une tempête de sable et des chiens errants partout… tu te sens comment ??? ». [Maman, je précise : ceci est une FICTION ! ;-)]. On a aussi commencé à courir les Décathlon et compagnie… Qui aurait cru que l’achat de rétroviseurs, de micro-serviettes de bain et de portes-gourdes me mette dans un tel état d’excitation ??!! On attend aussi nos sublimes sacoches Ortlieb qu’on ne va pas tarder à commander…

• Enfin, notre tente offerte par Maréchal subit un petit lifting à l’atelier de l’Armoricaine (la maison des parents de Marc) pour en faire un palace 4 étoiles. Au programme : raccourcissement des arceaux (clin d’œil aux ligériens qui nous ont vu galérer sur ces p*****n d’arceaux trop longs), renforcements de certaines parties, et ajout de « jupettes » sur les côté de la tente pour éviter que le vent ne s’engouffre.

Bref… on avance, on avance… SO EXCITING !!!

Camille.

Aujourd’hui, on nous a fait découvrir une chanson qui semble avoir été écrite pour nous ! Musique Maestro !

Cliquez-ici !

Et à votre avis, d’où vient cette chanson ? Nous avons d’abord pensé à Tryo, ou un groupe du même genre. Mais non, c’est… un chant scout ! Ah Ah ! Comme quoi « y en a des biens » comme dirait Didier Super, n’est-ce pas Marc ?

La Caravane à pédales est sur facebook !

Pour le commun des mortels 2.0, ce ne serait pas une nouvelle extraordinaire. Mais pour Camille et moi, on peut parler de révolution intellectuelle ! Comment en sommes-nous arrivés là ?

Pour se préparer, nous avons commencé par diminuer notre consommation de téléphone et d’emails. Puis nous sommes passés à la vitesse supérieure en embrochant nos livres, guillotinant nos DVD, boycottant les spectacles vivants. La bave aux lèvres et le sang chaud, nous avions encore besoin de changements, la révolution était en marche. Et là, bien aguichés par un syndicaliste nordiste, qui avait allumé un feu révolutionnaire en créant une fanpage, nous nous sommes dits : c’est le moment, on fonce ! Et le profil fut créé.

Et de réaliser que finalement, ce fut moins douloureux que prévu. Nous avons donc rescotché nos livres, recollé nos DVD, et rebranché nos téléphones.

Donc si vous aimez la Caravane, soyons amis !

Notre page, c’est ici  : http://fr-fr.facebook.com/people/La-Caravane-A-Pedales/100001355821962

C’est (parfois) juste une illusion, à peine une sensation (de picotement dans les cuisses).

On lève la tête et on voit alors une côte qui semble interminable, insurmontable. Et puis, mètre après mètre, on se rend compte qu’on arrive à la grimper, parfois même facilement. La montagne accouche finalement d’une souris. Arrivé au sommet, on retient un sourire, on boit une gorgée et on se retourne sur la côte, dévorée, engloutie.

Aujourd’hui, j’ai présenté à mon entreprise, à mes boss (Salut les filles !) le projet La Caravane à pédales. Je dois avouer qu’elles ont réagi de la meilleure des façons (Merci les filles !). Avant de le faire, ça ne me semblait certes pas être une montagne, mais tout de même une vraie étape (pas forcément désagréable, notez). Après en avoir parlé, ça m’a semblé être un vrai soulagement. J’ai retenu un sourire et j’ai bu une gorgée…

D’envisager la fin de l’aventure professionnelle me permet d’appréhender surtout le début de l’Autre aventure. Et je dois dire que ça, c’est un vrai PLAISIR !!

A 200 jours du départ, le compte à rebours est maintenant enclenché…

Marc.

Un vélo est une mécanique assez simple : un cadre, deux roues, une chaîne et des freins. Et quand on n’est pas trop bricoleur (doux euphémisme nous concernant), c’est une bonne nouvelle !

Il faut tout de même noter qu’à cet équipement basique viennent s’ajouter des technologies et des composants légèrement plus complexes : pédalier, vitesses, câbles, compteur de vitesse,  etc. Pour le bricoleur néophyte, les ennuis commencent. Mais avec un peu de fraîcheur et de prise de distance, on arrive encore à gérer la bête (il suffit pour cela de répondre « on verra bien quand ça cassera » pour se convaincre que la grâce divine nous permettra alors, au milieu du Kazakhstan de soudain savoir réparer une chaîne cassée…).

Le vrai souci, avant le départ, est d’arriver à intégrer et synthétiser l’ensemble des théories liées aux diverses pièces du vélo.

En effet, chaque pièce, chaque tige, chaque câble, chaque vis, chaque « truc » a, non pas une, mais des théories qui lui sont liées, avec à chaque fois bien sûr des défenseurs et des contradicteurs.

Prenons le pneu.

Nous avons déjà eu l’occasion de récolter au moins une dizaine de théories (avec à chaque fois, le pour et le contre, donc une vingtaine d’avis à compiler…). Je ne vais pas toutes vous les énumérer mais elles peuvent se classer en 3 grandes catégories : préparation et choix, utilisation et réparation. Pour le moment, j’ai retenu qu’il fallait…gonfler sa chambre à air avant le départ. Pas mal, non ?

Et je vous assure qu’on retrouve la même quantité d’informations (plus ou moins contradictoires) sur chaque pièce du biclou !

Ce voyage va donc probablement nous permettre de découvrir des pays, des cultures, des plats, des gens…mais il va certainement aussi nous apprendre à utiliser d’autres outils que ceux des Meccano…

Marc.