Je ne veux pas intellectualiser le voyage car je préfère largement le vivre que de le théoriser (mouais…), néanmoins je me posais cette question ce matin : à quel moment peut-on considérer que le voyage commence ?

Quand on le pense ? « J’aimerai bien aller à Gaborone / Et si on allait découvrir le lac de Paladru ». Eventuellement. Mais alors, il faut que les faits rejoignent l’idée initiale et que le voyage soit concrétisé. S’il reste au stade de l’idée, peut-on quand même parler de « voyage » ? D’évasion, probablement. Mais de voyage ?

Quand on le prépare ? « Mon guide Lonely Planet. OK. Mes vaccins. OK. Mon masque et mon tuba. OK ». Pourquoi pas ? Mais là encore, si finalement le train, l’avion ou le vélo restent à quai, peut-on considérer qu’il y a eu voyage ?

Quand on commence à bouger ? Premier coup de pédale ? Première marche du train ? Premier kilomètre effectué ? Oui, là, à ce stade, le voyage a déjà commencé. Mais décortiquons encore un peu : « quand on commence à bouger ? »…mais quand commence-t-on vraiment à bouger ? Quand on fait le premier kilomètre ? Quand on quitte son domicile ? Quand on a passé une frontière (qu’elle quelle soit d’ailleurs) ?

Humm, pas si simple finalement. Quoi qu’il en soit, le fait de quitter notre cher (et si inaccessible) 6^e-étage-sans-ascenseur demain matin me donne vraiment l’impression de commencer l’aventure! Plus de domicile = moins de repères = de l’inattendu et de l’improvisation = déjà du voyage, non ?

Marc

PS: la rubrique « En attendant le départ » n’aura jamais aussi bien porté son nom qu’aujourd’hui…

Jeunes, sympas, cool, souriants et bronzés : de vrais Californiens… ou du moins l’image qu’on en a !

C’est ainsi qu’on aurait pu présenter les derniers « Warmshowers* » que nous avons hébergés mardi et mercredi (derniers en date, mais derniers tout court car nous quittons l’appartement dans une semaine…).

Mais ça aurait été un peu réducteur !

Jesse et Paige sont en effet 2 cyclos Américains qui terminaient un voyage de 4 mois en Europe, dont 3 en France. Francophiles (ils sont amoureux d’Arles), et presque francophones, des projets divers et variés plein la tête (dont la rédaction d’un conte pour enfants !), voyageant sur un tandem d’une quarantaine d’années, nos 2 invités ont encore largement justifié notre inscription sur warmshowers.org. Quel plaisir d’échanger avec eux !

Tartiflette, vin d’Alsace et Armagnac : j’espère que la dernière soirée française que nous leur avons proposée aura été à la hauteur de leur séjour en France !

Si tout se passe comme prévu, ils vont aller habiter à San Francisco…Avec un peu de chance, nous pourrons les retrouver là-bas dans quelques mois !

Si vous avez un peu de temps, vous pouvez aller découvrir leur blog, qui est très sympa : http://www.paigeandjesse.blogspot.com

Marc

*Les autres warmshowers sont ici et ici.

Vendredi dernier, nous sommes retournés voir nos amis de l’Ecole Fernand Léger, à Malakoff.

Nous sommes restés un peu plus de 2 heures sur place, ce qui nous a permis de présenter nos vélos, nos sacoches et ce qu’elles contiennent (les enfants, je vous confirme que nous n’emportons ni TV, ni fusil, ni réfrigérateur).

Après avoir fait une photo souvenir de la classe, nous avons mis en place un parcours technique, composé de plots et de bancs, pour tester l’habileté des enfants à vélo.

Un grand merci à tous ceux qui avaient pu prendre leur vélo ce jour-là (et un grand merci à celles et ceux qui ont accepté de le prêter !). Pour vous remercier, comme promis, voici les meilleurs temps du parcours… et les photos !

Encore bravo à tous d’avoir réalisé ces temps incroyables… surtout sous la pluie ! Magnifique performance de Jigmé qui détient le record de la classe ! Merci aussi à Léonard et Lison, nos assitants-chrono.

Nous n’aurons pas l’occasion de nous recroiser avant notre départ mais nous espérons que vous viendrez régulièrement prendre de nos nouvelles et nous poser des tas de questions dans les commentaires !

A très vite

Camille et Marc.

11 novembre. Célébration de l’Armistice. La Caravane, elle, ne capitule pas et parcourt les rues de Paris à la recherche de « petit matériel » (sandows, pince à tiques, vache à eau, chaussures pour Camille, etc.). Compte tenu que nous ne sommes pas vraiment des serial shoppers, c’est toujours une épreuve la tournée des magasins !

…Pris dans notre élan et notre frénésie d’achat, nous avons finalement décidé d’acheter également l’un de nos derniers « gros équipements » : le GPS. Après 3 mois de doutes (Faut-il en prendre un ? Si oui, lequel ?), de recherche (humm, le Extrex Vista HCX a l’air pas mal…mais quid du Legend ? Trop vieux ?), de cartes posées sur la table (« Franchement 1cm = 20 km, ça me semble pas si précis »…), le choix a été fait.

(Pour des raisons que le lecteur comprendra, j’ai résumé nos 2 visites chez « le marchand de GPS » en une seule discussion.)

- « Bonjour Monsieur le vendeur, je suis bien renseigné : Je veux vous acheter un Garmin Etrex Vista HCX. Pas de blabla, j’ai exploré tout un tas de forum, tout un tas de blogs. J’ai bien compris que ce modèle était le saint Graal. Je veux y boire et je ne saurai attendre.

- Comme vous voulez. C’est vrai que ce modèle est une référence. Enfin, était la référence, il y a un ou deux ans.

- …

- Désormais, pour un voyage comme le vôtre, je vous suggère plutôt le Garmin Dakota 20 (dites « Dakodatoueni ». NDLR). Tactile, intuitif, léger.

- …

- Mais c’est vous qui voyez.

- …

- En plus, c’est presque le même prix. Vraiment un bon rapport qualité-prix.

- …Monsieur le vendeur, ma décision est prise : je veux vous acheter un Garmin Dakodatoueni. Ainsi soit-il. »

Dans 20 000 kms et des poussières, je vous dirai si ce choix mûri était le bon. A suivre…

Marc.