I’m off !

déc, 24 2010

Un mois. Un mois avant le départ…Excitation, impatience, fourmis dans les jambes (ce qui est plutôt bizarre car avec le temps qu’il fait, les fourmis, elles devraient être un peu tétanisées par le froid, non ?).

Ce 24 décembre marque donc le début du décompte final avant les premiers coups de pédales…Yeah! Mais c’est également la fin d’une autre aventure pour moi : mon boulot ! C’est en effet aujourd’hui que je termine « l’expérience Yakacéfè ».

Si, pour certains, notre projet de tour du monde semble un peu fou pour des raisons déjà évoquées ici (notamment des risques en tout genre : chute, vol, blessure, attaque de moussaka géante, apocalypse, etc.), pour moi, l’une des plus grandes folies, toutes proportions gardées, est de quitter mon job.  Mon job, mais aussi (surtout) mes collègues. Les filles, si vous lisez ces lignes, je ne peux que vous remercier encore et encore pour ce que vous m’avez apporté. Je ne vais pas entrer dans les détails mais la seule chose que je peux dire est que je souhaite à tout le monde de vivre professionnellement ce que j’ai vécu chez Yakacéfè…et je me souhaite aussi de retrouver une situation similaire quand nous serons de retour ! Eheheh…Vraiment, je ne savais pas que ça se passerait aussi bien avec des « réacs »…mouarf mouarf !

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Yakacéfè (« mais c’est quoi ce nom ? »), vous pouvez aller découvrir l’agence ici : www.yakacefe.com. Evidemment, c’est frustrant de présenter l’agence en renvoyant vers un site Internet, car Yakacéfè, c’est quand même bien plus que ça : du talent et des personnalités incomparables (je dis ça d’autant plus facilement que je n’ai plus d’intérêt dans l’agence désormais !).

Bref, en cette veille de Noël (j’en profite pour vous souhaiter à tous un très bon réveillon !), ce n’est pas sans émotion que je prends la t-a-n-g-e-n-t-e. Submergé d’émotions, je laisse d’ailleurs un autre conclure ce message (c’est  ici).

Joyeux tralala à tout le monde !

Marc.

We are broots (parait-il) !

déc, 17 2010

Il y a plusieurs mois, nous étions interviewés par un journaliste du magazine Usbek & Rica au sujet de notre projet. L’expérience de l’interview était plutôt amusante et nous nous étions bien pris au jeu, sans toutefois se faire d’illusions. Dans l’article final, nous serions au mieux évoqués, au pire oubliés !

Début décembre néanmoins, nous achetons le nouveau numéro et nous jetons sur l’article intitulé « C’était bien mais il y avait trop de touristes ».

Pour résumer de manière un peu simpliste l’article : le voyageur « roots » cherche à explorer des contrées inexplorées et vierges de tout tourisme. Or, aujourd’hui, la planète entière est « touristisée ». Le voyage « roots » serait donc impossible, il ne serait plus qu’un vieux rêve nostalgique. Et où qu’il aille, « le backpacker […] se retrouve nez à nez avec d’autres backpackers aux cheveux longs ».

Je ne rentre pas dans le détail de l’article (il fait 5 pages), mais je voudrais juste revenir sur un nouveau concept (légèrement fumeux à mon goût) inventé par Usbek & Rica, et désigné sous le mot-valise (très en vogue actuellement, et je ne donnerai pas d’autres exemples) de « broots », contraction de « bourgeois-roots ». Pour être honnête, j’ai du mal à saisir précisément le sens de ce nouveau mot ; mais en gros, les broots, c’est nous (plus ou moins) !

Ce sont ces hordes de voyageurs qui refusent le voyage organisé, mais qui « mettent à jour leur profil facebook dans un cybercafé de La Paz » ; « abusent de l’Immodium » ; et « cherchent le sens de la vie dans une auberge de jeunesse du Lonely Planet ».

Comme vous le voyez, cette définition n’est pas précisément valorisante. On y décèlerait presque une pointe de mépris… Et c’est là que je m’insurge (c’est mon côté Zola) !

STOP aux « leçons de voyage » ! Qui a décrété que le « vrai » voyage se faisait forcément à quatre pattes, le nez dans la boue, en sous-nutrition, et avec un unique slip pour 240 jours ??? Pourquoi vouloir systématiquement coller à cette image du voyageur romantique qui part le nez au vent, sans carte ni argent, et avec pour tout bagage un baluchon balançant sur son épaule ? Pourquoi devrions-nous avoir honte d’emporter avec nous ordinateur et GPS ? Si Christophe Colomb partait aujourd’hui, pensez-vous vraiment qu’il renoncerait à toute technologie ? Certes, il ne découvrirait pas l’Amérique, mais il arriverait aux Indes comme prévu, et nous rapporterait peut-être même la recette du poulet au curry façon Pondichéry en avant-première… Bref, l’aventure aurait été différente, mais aurait-elle été dénuée d’intérêt ?

Nous avons décidé de nous équiper pour profiter d’un minimum de confort, pour pouvoir communiquer facilement avec nos proches. Nous ne partons ni à la guerre, ni vivre une vie d’hermite. Nous partons voir ailleurs si les broots y sont… Et si on en trouve de beaux spécimens, c’est promis, on postera une vidéo sur Youtube avec un lien sur Facebook ;-)

Camille.

PS : Au fait, dans l’article, nous sommes cités.

« Je veux faire le point sur le métier que j’ai envie d’exercer, ce que j’aime vraiment, où j’ai envie d’habiter… » Camille, 27 ans. Part en janvier pour 14 mois de tour du monde à vélo, avec son copain Marc, un an plus âgé. Au retour, ils risquent de faire un constat amer. « Au final quand tu reviens, rien n’a bougé. C’est même pire. L’évolution qui te faisait peut, tu te la prends en pleine face » […] Pamela Jouven, 28 ans.

Nous aurions donc tout faux…

Photo de Martin Paar, série « Small World ».

Merci Claire & Antoine !

déc, 16 2010

Tels des naufragés découvrant sur leur île déserte un lot de bouteilles, bouts de papier et stylos (si, c’est possible !), nous avions lancé avidement, au début de l’année, de nombreuses bouteilles à la mer (tout ça est virtuel rassurez-vous : qui oserait polluez les océans de cette façon ?!?) pour demander de l’aide pour pouvoir permettre à notre aventure de voir le jour.

Sponsoring matériel ou financier, privé ou public, personnel ou institutionnel : les réponses à nos différentes sollicitations ont été fructueuses…et diverses. Toutes ont une saveur particulière…mais je dois dire que j’ai un faible pour les propositions de soutien originales. Et Claire et Antoine nous en ont fait une, il y a déjà quelques mois : « Si vous voulez, vous pouvez venir vivre à la maison pendant tout le mois de décembre, pour économiser un mois de loyer ! ».

Quand on a 2 jeunes enfants, une maison en friche et un agenda bien garni, je dois dire que c’est vraiment généreux de nous proposer ça ! Accessoirement, quand on connait le prix des loyers à Paris, c’est aussi un vrai coup de pouce pour notre projet !

C’est donc un grand MERCI que nous vous adressons ! Grâce à vous, nous avons un toit gratos, nous ne sommes officiellement plus parisiens (et donc déjà un peu nomades) et nous découvrons les charmes de la province, euh de la banlieue, euhhh enfin…de la zone 3, bref, de Nanterre city, baby !!

Rassurez-vous Claire et Antoine : vous avez fait le bon choix en nous prenant comme « colocs temporaires ». Nous, nous ne sommes pas des ingrats et on ne laisse jamais 2 cl dans une bouteille de jus d’orange genre non-je-l-ai-pas-fini-je-la-fous-pas-à-la-poubelle…comme quelqu’un que je connais :-)

Marc

Merci Gulli !

déc, 08 2010

Après les soutiens matériels pour notre projet, nous avons le plaisir de faire monter un nouveau partenaire à bord de la Caravane : Gulli, notre premier partenaire Média !

Si vous avez entre 4 et 12 ans ou si vous êtes les parents d’un enfant de cet âge-là, alors vous DEVEZ connaître Gulli, LA chaîne Jeunesse !

Nous n’allons d’ailleurs pas vous présenter la chaîne ici (cela dit, si vous voulez en savoir plus, vous pouvez allez ici), mais plutôt vous présenter les raisons de ce partenariat.

En plus de s’adresser à des enfants, comme La Caravane à Pédales à travers le parrainage de l’école Fernand Léger, la chaîne Gulli s’est aussi engagée en faveur de l’environnement, avec plusieurs actions concrètes, notamment la réalisation d’actions d’envergure lors des Journées de la Terre, le 22 avril (en savoir plus ici), mais aussi via la création d’un blog et d’un rubrique dédiés…ou encore le relai de projet comme le nôtre (nous ne réalisons certes pas d’actions directes en faveur de la protection de l’environnement mais l’un des piliers de ce projet est tout de même notre rapport à l’environnement et sa préservation !).

En relayant régulièrement des nouvelles de notre projet sur leur blog Gulli Ma Planète http://blogs.gulli.fr/gullimaplanete et sur la rubrique environnement de leur site http://www.gulli.fr/Encyclopedie-et-dictionnaire/Environnement, Gulli devient donc officiellement notre premier partenaire Média! Nous les remercions vivement pour la confiance qu’ils nous accordent !

Fernand Léger en image !

déc, 01 2010

Voici la photo de classe officielle des CM1 de Claude Lhomme, avec la Caravane en guest star ! On adore !!!

Cliquez sur la photo pour voir en grand.

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