Notre côte de popularité continue de grimper dans l’Ouest! 3e parution dans Ouest France (édition Orne) et une autre dans le Réveil Normand…

Ci-dessous, l’article paru dans les 2 journaux (cliquez pour voir plus grand)

A quelques jours du départ, nous avons encore eu une très bonne nouvelle : nous allons en effet être reporter pour le journal Mon Quotidien, un journal (la référence!) pour les enfants de 9 à 12 ans.

Notre aventure devrait y être présentée dans les prochains jours (si il y a des parents d’abonnés qui lisent ce blog, restez attentifs aux prochains numéros du journal) et par la suite, pendant la durée de notre aventure, nous devrions avoir tribune libre environ une fois par mois pour présenter un fait étonnant, une bizarrerie naturelle ou tout autre chose que la route nous aura fait découvrir!

Tintin n’a qu’à bien se tenir, Albert Londres peut gigoter dans sa tombe: voici Camille et Marc, les nouveaux globe-reporters !

Depuis lundi, Marc et moi avons commencé un stage de mécanique. Il faut dire que nos compétences en la matière se limitaient à changer une roue en (presque) moins d’une après-midi… Plutôt mince pour un tour du monde ! Si Marc est un adepte de la théorie « on apprendra sur le tas », je préférais, de mon côté, que l’on se prépare un minimum.

Nous nous sommes donc adressés à AICV, une association qui promeut le vélo et propose des cours de mécanique.

Première étape : dresser la liste du matériel à emporter. Un dérive-chaîne, un démonte-cassette, des attaches-rapides… Vous ne comprenez rien à tout ce charabia ? Rassurez-vous, moi non plus ! Enfin, au début… Maintenant, je suis incollable.

Mais foin de théorie, pour apprendre la mécanique, une seule solution : mettre les mains dans le cambouis. Nous apprenons donc à réparer une chaîne, remplacer un câble de frein, changer un rayon… Marc, d’ordinaire plutôt hostile au bricolage, se prête au jeu et se découvre une nouvelle passion : le dévoilage de roue ! De mon côté, je ne suis pas peu fière de savoir désormais m’occuper de ma monture comme un vrai petit mécano !

Il ne nous reste plus qu’à voir ce que ça donne en conditions réelles…

Camille.

Comme promis, Gulli parle de la Caravane sur son site et sur son blog !

Hier, nous sommes allés à Versigny, dans l’Oise, pour y rencontrer de jeunes élèves de primaire.

La petite école, installée dans la mairie, ne contient que 2 classes : une CE1-CE2, et une CM1-CM2. Cette dernière est « dirigée » par ma cousine Daphné, professeur des écoles…. Plus connue, sur place, sous le nom de « maîtresse », voire même « maîcresse » pour les plus jeunes !

En 45 minutes, par le train, nous arrivons à Crépy-en-Valois. Là, nous enfourchons nos vélos pour parcourir les 15 km nous séparant de Versigny… une petite remise en forme qui ne fait pas de mal après ce mois de décembre qui a été consacré à un autre type d’entraînement : faire du gras !! (Quelle jolie expression !).

Ces quelques km sont également l’occasion de tester notre GPS, et notre compteur kilométrique. Tout fonctionne… Mais nous nous apercevons bien vite qu’il va falloir faire un petit effort pour garder le nez en l’air, et non scotchés sur nos machines !

Une fois à l’école, nous passons deux heures avec les élèves qui nous posent toutes les questions qui leur passent par la tête. Certains sont pragmatiques (Comment ferez-vous pour échanger l’argent d’un pays à l’autre ? Comment ferez-vous pour vous connecter à Internet ?) ; d’autres nous rêvent en Mc Gayver (Comment ferez-vous si vous avez perdu votre carte et votre GPS, ET que vous avez un accident, ET qu’il y a du verglas ET qu’il n’y a personne pour vous aider ?).

Après avoir élaboré toute sorte de scénarii-catastrophes, nous sortons dans la cour pour leur montrer les vélos. S’en suit une petite récréation puis un goûter.

Nous repartons peu avant « l’heure des mamans », avec dans nos sacoches, une douzaine de superbes dessins et petits mots d’encouragement que nous garderons bien préciseusement.

Un grand merci aux élèves et aux maitresses de l’école de Versigny pour votre accueil et vos encouragements. Nous penserons bien à nos petits élèves de l’Oise et de Malakoff quand nous serons sur la route… surtout si nous tombons nez à nez avec un ours, ou que nous nous cassons les deux bras et les deux jambes et que nous perdons nos cartes .

Camille.