Spécial Enfants : Notre-Dame des Cyclistes

Nous venons tout juste d’arriver à Bordeaux, où nous passons la semaine. Pour en arriver là, après avoir traversé le Pays Basque, nous avons pédalé dans les Landes. Et c’est là que nous avons eu une petite surprise…

Regardant la carte pour sortir de Bayonne, mon doigt tombe complètement par hasard sur un point qui a de quoi nous interpeller : « Notre-Dame des Cyclistes » ! Cette église se trouve à Labastide d’Armagnac. Ca n’est pas vraiment sur notre chemin, mais nous ne pouvons pas rater ça ! En route pour cette drôle de chapelle…

 

 

Claude, président de l’association des Amis de N-D des Cyclistes, nous laisse planter la tente à quelques pas de l’édifice et nous offre une visite passionnante de ce sanctuaire national.

 

Pour entrer dans le jardin de l’église, il faut d’abord passer un portail frabriqué à partir de deux vélos anciens. Dessus, on peut y lire, en gascon, « Je suis l’immaculée conception, aux cyclos évite l’abandon ».

  

 

 

 

Et lorsqu’on rentre dans la chapelle, quelle surprise ! Plus de 600 maillots sont accrochés sur les murs. Certains sont des dons d’anonymes, d’autres ont été offerts par les plus grands champions d’hier et d’aujourd’hui : Coppi, Anquetil, Poulidor, Jalabert, ou encore Jeannie Longo. 

On découvre également plusieurs modèles de vélos historiques, dont un qui a fait le premier Tour de France en 1903. Et bien je peux vous dire que ça ne devait pas être facile sans changement de vitesse et avec un seul frein avant !

Mais le plus étonnant, ce sont les vitraux. Point de scènes d’évangile : on y voit de fameux épisodes de l’histoire du cyclisme comme le duel entre Anquetil et Poulidor en 1964.

Sommes-nous dans un lieu de culte, ou dans un musée du vélo ? On ne saurait le dire… 

 

  

 

Ce lieu sacré dédié à la petite reine est unique en France et a été créé par un abbé passionné de cyclisme en 1959. En 1989, cela a même été le départ d’une étape du Tour du France.

 

Sachez que dans la région, il existe d’autres églises dédiées au sport comme Notre-Dame du Rugby ou Notre-Dame du Basket !

 

Camille.

Ibère Natus

fév, 16 2012

Voilà quatre jours que nous avons quitté Madrid (et nos amis) pour pédaler plein nord, direction les Pyrénées. Un peu de sport entre deux sessions de retrouvailles !

Et du sport, on en a jusque là (darladirladada) ! Si le soleil brille de mille feux et que le ciel bleuoie à qui mieux mieux… le vent a décidé de jouer les trouble-fête. Depuis Madrid, il souffle plein nord. Pas une seconde de répit, il nous épuise. Il faut pédaler comme des fous pour atteindre les 6 km/h (allez, les 11 km/h en descente). C’est une lutte de chaque instant et si nous arrêtions de pédaler, je suis presque sûre que nous ferions marche arrière ! Et quand Zéphir souffle à nos oreilles, je l’entends murmurer « Le Nord, c’est Paris ! Faites donc demi-tour. Ca serait tellement plus facile de m’avoir dans le dos, et de continuer le voyage là où je vous porterai… ». Certes… Mais nous avons rendez-vous, cap sur Paris !

 

Une belle palette de couleurs !

 

Pour nous, l’Espagne, c’était le retour, le début de la fin, les premières retrouvailles… On avait juste oublié que l’Espagne est un pays superbe et qu’on en prendrait plein les yeux ! Que c’est beau ! Champs jaune d’or, forêts plantées sur une terre ocre, petits villages aux églises romanes…
Après 3 mois passés aux USA, on comprend tellement pourquoi les américains trouvent notre Europe si charmante !

 

Paysage doré

 

En Espagne, nous avons quelques lacunes… à commencer par la langue ! Grâce à quelques séjours, je connais certains mots (nous pouvons ainsi commander sans problème notre café au lait et jus d’orange pressé quotidiens), mais cela ne va pas très loin… Et l’expression « parler anglais comme une vache espagnole » ne sort pas de nulle part. Al campo, on ne parle guère angliche !

Autre petit bémol : les horaires espagnols. Siesta de 14h à 17h ! Il nous est donc arrivé de ne pas pouvoir faire de course dans le seul magasin du seul village du coin. On ne nous y reprendra pas ! De même, les mairies n’ouvrent que le matin et les églises, comme en France, sont toujours fermées. Nous qui avions l’habitude de nous y adresser pour trouver un logement… Il nous faut donc camper ! Et par les temps qui courent, vous n’aimeriez vraiment pas être à notre place ! Nous non plus d’ailleurs… On gèle !!! Après deux nuits par une température inconnue (mais largement en dessous de zéro, -5°C au plus), nous nous offrons ce soir une chambre au chaud à Soria. « On n’est pas des bêtes » comme dirait l’autre…

 

Encore quelques minutes de soleil avant l’ère glacière !

 

Bref, la route continue jusqu’à vous ! Mais le voyage est loin d’être fini.
Souhaitez-nous bon courage pour la suite car le vent semble ne pas vouloir s’arrêter et les côtes devraient s’accentuer. Et nous qui pensions rentrer peinards…

Camille.

PS : Rendons à César ce qui est à César, Marc est à l’origine de cet excellent titre.

Bienvenida a Europa

fév, 11 2012

L’Amérique est désormais loin… Nous voilà de retour en Europe !
Après un vol parfait, nous avons aterri à Madrid jeudi matin. Et là, choc des cultures à la sortie du métro. L’Europe ! La maison ! Nous nous sentons chez nous même si nous arrivons dans un pays dont nous ne parlons pas la langue. La rue, les immeubles, les réverbères, les kiosques à journaux, les gens, les commerces, les cafés… C’est chez nous !
Et puis l’euro… plus besoin de faire de conversion, de compter sa monnaie pendant 20 minutes, de calculer le tip de la serveuse. Plus de décalage horaire ! Désormais, quand on se lève, vous vous levez aussi !

Bref, un grand sentiment de plaisir à retrouver le continent. Il faut dire que les conditions sont particulièrement agréables puisque nous sommes accueillis comme des rois par Julie et Gus et que 3 de nos amis (Benjamin, Renaud et Mathilde) sont venus passer le week-end ici pour nous retrouver. Déjeuner en terrasse (il paraît qu’en Europe c’est le pôle nord ?), tour de la ville en vélo, movida (un peu trop de movida hier soir d’ailleurs… hips !)… Le bonheur !

Sinon, vous pouvez retrouver nos quelques photos de Floride ici.

Et puisque la question se fait de plus pressante et de plus en plus récurrente, nous avons bien du nous résoudre à définir une date de retour (ça a été long, mais on y est arrivé… grosse étape psychologique !)… Alors ta ta ta, roulement de tambour.. Le retour aura lieu à Paris le week-end du… 17-18mars ! Ouf, ça y est, c’est dit ! Nous vous donnerons les détails plus tard. Car pour le moment, nous avons encore à… PRO-FI-TER !

Au bout de la route…

 

Message envoyé de l’aéroport de Jacksonville, Florida. Direction Atlanta, puis Madrid…

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