Serbie avec accompagnement

mar, 10 2011

Article écrit hier, d’un hotel miteux de Negotin, notre dernière ville serbe. Nous sommes ce soir en Bulgarie… L’album de Serbie a été enrichi de quelques photos, cliquez ici.

 

Comme le disait Camille il y a quelques jours, nous avons quitté Belgrade bien accompagnés. Des rencontres de quelques jours, de quelques heures ou souvent de quelques minutes , mais qui toutes s’unissent dans mon esprit pour ne former qu’un sentiment général : en Serbie, nous nous sommes sentis accompagnés. Nos compagnons de route ont été omniprésents et très divers.

Il y a eu tout d’abord l’épisode « Lassie, chien (trop) fidèle et aux crocs trop aiguisés pour que nous engagions une relation de confiance ». Heureusement vos nombreux conseils et un peu d’expérience au fil des kilomètres nous ont appris à maîtriser les molosses (pourvu que ça dure…). Notre conclusion : quand vous êtes face à un monstre assoiffé de sang chaud, la meilleure stratégie est de lui montrer que le votre est froid et de rester bien en face de lui, pour lui montrer que si l’Homme a su inventer le presse-agrume électrique et la Renault Fuego (Ô merveilleux XXème siècle…), ce n’est pas un animal, une créature aussi peu évoluée qui va lui faire…perdre les pédales. Non mais!

D’un simple regard, nous arrivons désormais à transformer un molosse en peluche !

A nos côtés, il y a évidemment eu les Serbes, sympathiques, vraiment chaleureux, toujours un bras levé ou un klaxon enfoncé pour nous encourager. Nous avons eu des « Welcome in…[nom d'un petit village avec 5 consonnes et une voyelle]« , des « Guten Tag! », « Hello », « Dobardan » à foison, j’ai eu le droit à un baiser envoyé de la main par une fillette souriante, un automobiliste n’a pas hésité à se mettre en travers de la route pour nous demander si nous avions besoin d’aide. Même les policiers nous ont souvent salués ou aidés. J’aimerai croire que cela nous arrivera dans tous les pays que nous traverserons ! On nous a offert des cafés, des limonades et des…rillettes de poisson (du Danube!). C’est le premier pays où nous recevons un tel accueil ! Vivement la suite !

Les rencontres commencent sur la route, et se finissent parfois dans une boutique de cycles, autour d’un verre !

Pour ne pas être en reste, les éléments naturels ont toujours cherché à attirer notre attention pour nous signifier leur présence. Pour cela, ils nous ont donc joué quelques tours que le lecteur pourra qualifier d’amusants, d’inquiétants ou de carrément pénibles selon son degré d’empathie. Il y a 3 jours, nous avons eu la joie de voir nos premiers rayons du soleil depuis…l’origine du monde nous a-t-il semblé ! Nous sortons alors rapidement tout notre équipement : lunettes noires, crème, sourires éclatants et sentence définitive « Ah la Serbie, c’est vraiment géééénial, le printemps est là, c’est top ! ». Deux heures après, les lunettes me servent à éviter d’avoir des flocons dans les yeux !! Nous rejouons alors la scène tournée avant Belgrade « Transforme-toi en bonhomme de neige et fais rire les automobilistes ». Changement de tenue : double paire de gants, cagoule, moustache gelée et nouvelle sentence définitive « Ah la Serbie, c’est vraiment horrible, l’hiver est encore là, c’est affreux ! ». Oui, en montagne (celle qui longe le fleuve), le temps change vite. A vélo, l’humeur aussi. Le plus incroyable ? Nous retrouverons le soleil dans l’après-midi…avant de finir la journée sous une nouvelle tempête de neige ! Jamais vu ça.

Vive les changements climatiques !

Enfin, celui qui nous aura suivi (non, non, ce n’est pas l’inverse : c’est bien LUI qui nous a suivi) tout le long de notre périple serbe est évidemment notre fil d’Ariane liquide, le Danube. Ces derniers jours, nous l’aurons vu alternativement marron, vert, bleu. Calme, bouillonnant ou moutonneux. Rectiligne ou tortueux, bordé de plaines ou de montagnes enneigées tombant à pic dans son lit, notamment dans le parc national de la Porte de Fer, le plus beau tronçon, et de loin, que nous ayons vu. A 500 kms près, nous ne verrons pas son delta car nous allons bifurquer rapidement vers le Sud de la Bulgarie, après avoir suivi son cours pendant plus de 1500 kms (de Linz, Autriche, à Ruse, Roumanie, environ) mais l’expérience aura été digne d’intérêt.

Le Danube, la neige, le ciel bleu : la Serbie (et aussi un peu la Roumanie, là, sur la gauche)

Nous quittons la Serbie demain (NDLR : ce matin), après 10 jours dans le pays, alors qu’à l’origine de l’itinéraire, nous avions envisagé de la contourner : Diable, cela aurait réellement été une erreur car nous n’aurions découvert ni l’ajvar (une purée de poivron excellente dont nous raffolons), ni le burek (un feuilleté au fromage ou à la viande que l’on déguste au petit déjeuner), ni la Niksicko (une bonne bière brune du Monténégro, que j’aurai allègrement pu ajouter à la liste des éléments nous ayant suivi pendant la traversée du pays…et dont Camille ne peut plus se passer, ce qui devient partiellement problématique), ni enfin les soupes de poissons, tendance bouillabaisse, dont le prix oscille entre 1€ et 1€60, et qui vous réchauffe un cycliste plus agréablement qu’une course contre les animaux et les éléments, vent ou neige de face !

Et maintenant…Bulgarie, nous voici !

Marc

PS : nous postons les articles par « paquet » parfois. Peut-être n’avez-vous pas lu celui qui est juste en dessous, là.

Décision ou dérision ?

mar, 10 2011

Article rédigé il y a 3 jours…

Sur les panneaux indicateurs de l’EuroVélo6, il y a une phrase à l’attention des cyclistes. Parfois une citation, une maxime à méditer ou encore une courte description de l’état de la route. Il y a quelques jours, nous en avons lu une que je vous soumets : « Les esprits sont comme les parachutes. Ils ne fonctionnent que quand ils sont ouverts » (Louis Pauwels).

Sur la route, nous sommes ouverts. Ouverts à l’inattendu, ouverts aux autres, ouverts aux paysages. Alors je me suis dit que j’allais m’ouvrir un peu sur ce blog aussi.

Il y a quelques années, j’ai vu un film de Jim Jarmusch (dont la coupe de cheveux est tout aussi fascinante à mes yeux que sa filmographie), intitulé Ghost Dog, que je ne vais pas décrire ici, mais qui a eu le mérite de me faire découvrir un livre, Hagakure, écrit à la fin du 17e siècle et qui serait le livre secret des Samourais (rien que ça !). On y trouve des passages assez proches de « L’art de la guerre », que vous connaissez peut-être. Bref, dans ce bouquin, il y a une phrase à laquelle j’ai souvent pensé (je mets toute la citation en bas de l’article pour ceux que ça intéresse) : « Les décisions importantes devraient être prises dans le calme…Les affaires mineures doivent être étudiées avec sérieux. [...] Sans une préparation quotidienne, quand survient une crise délicate, on sera incapable de prendre une décision rapide. »

Je trouve ça tout à fait…logique ! Les « petites décisions » remplissent le quotidien et finalement forment la personnalité : il ne faut donc pas les prendre à la légère. Tandis que les « grandes décisions », nous n’en avons pas beaucoup à prendre, il faut donc s’y préparer…puis les prendre rapidement quand le besoin s’en fait sentir ! Vous ne trouvez pas ça logique vous? Ma petite pomme, elle, le pense.

Sur le vélo, cette phrase prend tout son sens ! Manger, dormir, des affaires a priori « mineures » deviennent réellement sérieuses et il faut prévoir à l’avance (parfois plusieurs jours à l’avance) les étapes de la journée : il faut s’organiser.

Parallèllement, les « décisions importantes » ou du moins « plus importantes » (choix de l’itinéraire, gestion du budget ?), elles, coulent de source : on a l’esprit serein, libre, vif. Les décisions jaillissent à l’esprit de façon tellement claires, tellement spontanées. La plupart du temps, on qualifie ce mode de raisonnement (et les actions qui en découlent) de « décisions prises sur un coup de tête », jugement totalement négatif .

Après plus de 2 500 kms et quelques semaines sur la route, je peux vous dire que mon esprit est aussi ouvert qu’un parachute. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Moi non plus, j’ai perdu le fil, je crois.

Toujours est-il que nous avons décidé de changer notre itinéraire. Adieu Roumanie et Ukraine. Bonjour Bulgarie et Turquie !

Marc

*Voici la citation, dans sa version plus longue :

« Les décisions importantes devraient être prises dans le calme…Les affaires mineures doivent être étudiées avec sérieux. Il y a peu de problèmes réellement très importants, il ne s’en présente pas plus de deux ou trois dans l’existence. Une réflexion quotidienne vous en convaincra. C’est pourquoi, il est indispensable de prévoir ce qu’il y a lieu de faire en cas de crise. Lorsqu’elle survient, il faut se souvenir de la solution afin de la résoudre en conséquence. Sans une préparation quotidienne, quand survient une crise délicate, on sera incapable de prendre une décision rapide, ce qui risque d’avoir des conséquences désastreuses. »

Rencontres en chaîne

mar, 06 2011

 Au commencement, il y a Aleksandar, notre hôte à Belgrade.

Comme c’est un amoureux du vélo, il décide de nous accompagner pour sortir de la ville, jusqu’à Pancevo (environ 25 km de là). Malheureusement, Valerijo ne peut nous accompagner… J’aurai pourtant adoré être escortée par l’un de ses vélos insolites !

Pour quitter la ville, il faut emprunter un pont. La circulation sur ce pont est effroyable : un trafic d’enfer sur la chaussée, de la glace boueuse sur le trottoir. Je choisis l’option trottoir.

Au milieu du pont, un cycliste d’une soixantaine d’années me rattrape et essaye de me convaincre (sans succès) de tester l’option chaussée. Devant l’échec, il trace sa route…

Quelques kilomètres plus loin, nous le retrouvons. C’est en fait une connaissance d’Aleksandar, qui lui explique en serbe ce que nous faisons ici. Et là, les yeux de Spasoje (c’est son nom) se mettent à pétiller ! Un tour du monde en vélo ? En passant en Serbie au beau milieu de l’hiver ? Épaté, il décide de nous suivre !

À Pancevo, il est temps de dire au revoir à Aleksandar… Mais avant, Spasoje nous propose de boire un café tous les 4. Il insiste même pour nous inviter ! Il nous prend en photo sous toutes les coutures… et décide finalement de continuer avec nous pour quelques kilomètres encore !

15 km plus loin, il lui faut rentrer chez lui. Mais passe justement par là l’un de ses amis !

Spasoje nous présente, puis nous dit au revoir. Son ami reste un peu et nous discutons en allemand. Il tient la station service au bord de la route et nous assure que nous sommes les premiers de la saison à emprunter l’EuroVélo 6 ! Après ce brin de causette, nous reprenons la route, heureux de ces rencontres-dominos inattendues.

 

En fait, il s’avère que Spasoje est une « légende locale » d’après Aleksandar. Un homme qui a découvert le vélo il y a 7 ans et n’arrête plus depuis. L’année dernière, il aurait parcouru 20.000 km, pratiquement la distance prévue pour la Caravane à Pédales ! Toujours sur son vélo, Spasoje aborde tous les cylistes qu’il croise. Et lorsque l’itinéraire de ceux-là le tente, il décide de les suivre. La dernière fois, il s’est ainsi retrouvé à Sofia, en Bulgarie !

 

Camille.

Belgrade

mar, 05 2011

Après les dernières épreuves traversées, nous avons pris un peu de repos à Belgrade. Une journée et demi en fait…

Nous sommes hébergés par Aleksandar et Milicza, un couple de serbes vivant à Novi Belgrad (Nouvelle Belgrade). Pour vous donner une idée, c’est une immense cité-dortoir, avec des tonnes d’immeubles au design plus ou moins expérimental, mais invariablement gris, et datant des années 70 ! Pas très romantique à nos yeux de parisiens, mais Aleksandar aime beaucoup et nous assure que certains de ces immeubles le font penser à de la science-fiction. Question de point du vue, comme toujours !

Aleksandar et Milicza nous accueillent comme si nous étions de la famille. En arrivant hier vers 15h, nous avons eu le droit à un déjeuner. Nous en avions pris un deux heures avant mais quand c’est si gentiment offert, ça ne se refuse pas ! Nous avons passé la soirée à discuter de voyages et du monde en général (vaste sujet !). Ils ont déjà accueilli des dizaines de voyageurs et ont donc des tas d’anecdotes à raconter.

Ce matin, après un petit dej fort roboratif (pain perdu au fromage et au chorizo), Aleksandar nous a accompagnés en ville pendant que Milicza travaillait comme « éducatrice » dans un Kindergarten. Honnêtement, Belgrade ne casse pas trois pattes à un canard, mais nous avons tout de même apprécié la forteresse sous la neige et la vue sur le Danube. Nous sommes allés prendre un café turc, héritage du passé, dans la plus vieille Kafana (maison de café) de la ville. Puis nous avons rejoint Milicza pour déjeuner dans un restaurant « flottant » sur l’eau, un vieux boui-boui qui ne paye pas de mine et dans lequel vous avez envie de rester des heures. Après une soupe de poissons (du Danube s’il vous plaît), retour à l’appartement pour retrouver un de leurs amis italiens rencontrés par le biais du site Warmshowers. Il s’appelle Valerijo et est fou de vélo. Mais quand je dis « fou », c’est le mot exact. Il ne se contente pas de faire du vélo, il en fabrique… tous plus incroyables les uns que les autres. Voyez plutôt son « tall bike » ! 

Bref, un très bon moment passé ici à Belgrade. Nos batteries sont rechargées grâce à la chaleur d’Aleksandar et Milicza qui nous ont fait découvrir leur ville, mais aussi leur pays, et la région des Balkans. D’ailleurs, pour l’anecdote, savez-vous d’où vient le mot « Balkans » ? Cela vient du turc ancien, « Bal » signifiant « miel » et « kan » signifiant « sang » : la douceur et la violence… pour exprimer les nombreux paradoxes de cette région riche et complexe !

Nous repartons demain et vous laissons avec les photos. Enjoy !

Camille

Belgrade, finalement !

mar, 04 2011

A Vienne, le nez plongé dans les cartes, j’avais envisagé 5 jours pour relier Budapest à Belgrade. A Budapest, en regardant plus précisément la route, je me suis dit que 6 jours seraient plus appropriés. Finalement, il nous en aura fallu 7…

Après les « surprises » rencontrées en Hongrie, après Budapest (lire ici), nous sommes arrivés en Serbie, où rapidement, nous nous sommes rendus compte que les Serbes sont plutôt expressifs, bien plus que leurs voisins hongrois. Nous avons le droit régulièrement à des coups de klaxon, très souvent d’encouragement, mais selon notre état d’esprit et d’où vient la voiture (de face ou derrière nous), l’interprétation peut varier…Les conducteurs qui ne veulent pas nous casser les oreilles privilégient un pouce levé, accompagné d’un sourire, pour nous soutenir. La grande majorité des gens qui font attention à nous est tout de même largement dubitatives, rassurez-vous !

Seuls quelques enfants et adolescents trouvent un malin plaisir à nous lancer des boules de neige quand nous arrivons à leur hauteur. Ça n’est pas méchant, d’autant qu’ils sont très mauvais lanceurs (eheheh) et que la neige, en Serbie, il y en a partout en ce moment ! Mon interprétation personnelle de ces jets de boules de neige est d’ailleurs la suivante: ils veulent vérifier que nous sommes bien réels, et pas un mirage dû au froid. En effet, c’est assez rare de voir deux bonhommes de neige rouler sur des vélos!

Après Sombor, la Croatie n’étant qu’à un jet de pierre de la Serbie (expression Ô combien inapproprié compte tenu du passé récent de ces deux pays), et l’EuroVélo 6 passant par là, nous sommes allés faire une étape de l’autre côté du Danube, jusqu’à Vukovar, ville pillonnée trois mois durant pendant la guerre. Immeubles et monuments bombardés mais encore debouts sont d’ailleurs encore largement présents en ville. Sur les hauteurs, se trouve un couvent et une église où nous décidons d’aller sonner pour trouver un refuge. L’église est encore en rénovation après avoir été rasée mais après quelques recherches, nous trouvons le prêtre, francophone, qui nous offre une chambre (où la température ne dépasse pas 12°C…mais on ne va pas faire la fine bouche non plus !). Pour notre pause-déjeuner, nous avions pu rester au soleil pendant 45 minutes…un bonheur ! Nous avions alors la naïveté de croire que le printemps était en train de prendre ses quartiers dans les Balkans.

Le lendemain, nous sommes à nouveau en Serbie, à Novi Sad, après une journée passée largement sur une sorte de route nationale, très fréquentée notamment par des camions…Le soleil, timide, est caché derrière les nuages, mais la réverbération sur la neige fait tout de même son effet. Le soir, nous sommes tous les deux écarlates !

Entre Novi Sad et Belgrade, la distance est de 95 kms. Une belle étape, mais c’est jouable, croyons nous. Sauf que le Printemps, farceur, a décidé de nous jouer des tours…en appelant son ami l’Hiver pour un dernier (?) au revoir. A l’entame d’une belle bosse (5 kms autour de 8-10%), quelques flocons viennent nous rafraîchir. Puis quelques dizaines. Et bientôt, aidés par le vent, ces flocons forment de véritables bourrasques de neige, rendant la visibilité nulle et la route littérallement impraticable ! Nous décidons donc de trouver un lieu chauffé pour le déjeuner, et, coursés par un couple de chiens pendant les derniers 5 kms (ce qui vaudra à Camille d’écrire le post précédent), nous arrivons finalement à Stari Slankamen (plus facile à lire en alphabet latin qu’en cyrillique, croyez moi !). Environ 8000 calories après (comment ça le poulet, ça ne naît pas pané, fourré au jambon et au fromage, avec de la mayonnaise ?), nous réalisons que notre étape du jour tourne court et que Belgrade attendra. Dehors, c’est une véritable tempête de neige qui nous convainc de passer l’après-midi au chaud. C’est la première fois du voyage que les conditions climatiques nous bloquent !

Le soleil est au bout du chemin…?

Hier matin, la neige a cessé de tomber quand nous émergeons. Hourra, Belgrade peut ouvrir ses bras pour nous recueillir alors ? Oui, mais il s’en est fallu de peu que nous rejoignions la capitale serbe en bus, la neige recouvrant les routes de campagne (et nous faisant chuter ou glisser à plusieurs reprises) puis retombant à nouveau violemment ! Enfin, après plus de 6 heures de route (pour seulement 50 kms), nous arrivons chez nos hôtes « warmshowers » : les vélos sont dans un état lamentable, et les cyclistes-bonhommes de neige ont besoin de décongeler. Après un 2e déjeuner (on nous l’offre, comment le refuser ?) et une fin d’après-midi à discuter avec nos hôtes, toutes les misères sont déjà oubliées. Nous allons quand même rester une journée à Belgrade pour reprendre des forces, découvrir la ville…et préparer la suite !

Marc

Si le soleil est au bout du chemin, on a dû se tromper de chemin !

PS: l’album photo sur la Hongrie a été complété par Camille. Toutes les photos ici.

© Copyright Reserved La Caravane à Pédales 2009. | Connexion