Mirage ?

avr, 21 2011

Nom de Zeus, on en a des choses à vous dire ! Vous avez un peu de temps ? Oui, alors préparez-vous un bon snack, éteignez votre téléphone ou, si vous travaillez, tournez discrètement votre écran pour ne pas que votre boss vous grille en pleine activité non productive…

Depuis quelques jours, nous roulons sur la D.010, c’est-à-dire LA route côtière qui longe la mer Noire. Route certainement très agréable pour les automobilistes car on profite de temps en temps de jolis panoramas mais pour le cycliste, c’est avant tout une grosse nationale, avec des tunnels (brrrr), des villes sans grand charme (pour faire simple les maisons ressemblent à des gros cubes en béton et sont rarement terminées, ce qui donne des allures de chantiers permanents. Dois-je vous parler des décharges à ciel ouvert, en bordure de mer ou pas ? Non, je pense que ce n’est pas nécessaire), des camions qui nous aiment et nous offrent trop de preuves d’amour en klaxonnant régulièrement.

Parfois, la D.010 est belle. Parfois.

 

Cette route n’a pas vraiment d’alternative car toutes les autres routes vont plein Sud donc faute de mieux, nous roulons dessus à vive allure et faisons de longues étapes. Nous serons donc demain à Trabzon et y resterons peut-être quelques jours.

Mais comme toujours dans notre voyage, il y a les bonnes surprises ! Comme j’adore faire des petits classements, je vous ai concocté le Top 3 des dernières anecdotes qui nous ont fait vibrer !

3. Il y a 48 heures, alors que nous sortions d’un tunnel de presque 4 kilomètres, pendant lequel nous avions roulé sur le trottoir pour plus de sécurité (mais cela ne nous a pas empêché d’être partiellement sourd car le bruit est assourdissant quand un camion passe à nos côtés), nous avons eu la joie d’avoir un compagnon de route furtif : un chacal ! Juste devant nous, il a hésité à traverser la route, s’est ravisé, a couru à nos côtés, a retenté sa chance mais à une nouvelle fois changé d’avis et à continué à gambader quelques dizaines de mètres avec nous. Pas eu le temps d’immortaliser la scène avec la caméra mais c’est typiquement le genre de petits moments qui vous redonne immédiatement le sourire sur la route. Le voyage à vélo, c’est l’humilité, le plaisir du « petit » : petites distances, petits moments de plaisir !

2. Hier, sous le soleil, c’est avec un GRAND plaisir que nous avons passé…Euh attendez, vous pouvez mordre dans votre snack, vous savez celui que vous avez préparé tout à l’heure car si c’est un snack chaud, il est en train de refroidir, bref, que nous avons passé disais-je, les… 5000 kms !! Ces « étapes » ne sont en aucun cas des aboutissements mais c’est toujours un moment pour regarder dans le rétro et se souvenir ce que qu’on a vécu, des efforts qu’il a fallu fournir. Les 1000 derniers ont été assez intenses en effort justement mais nous ont également largement récompensé en belles rencontres. Donnant-donnant ! On signe tout de suite pour 5000 de plus d’ailleurs !

Pour faie 5000 kms en 3 mois, vous ne pensiez quand même pas qu’on tournait à l’eau claire ?

Garçon, le plein !

 

1. A propos de belles rencontres (pfff, appelez-moi « Joe-la-transition » !), nous roulions il y a 72 heures en quête d’une maison de thé pour y déjeuner lorsque tout à coup…non, pas possible…Est-ce un mirage ? Non, ça se rapproche…Alors…Mais oui ! Ey ouhou, pouët, pouët ! Nous les appelons, ils nous voient. Yeah ! Ah mais suis-je sot, je ne vous ai pas encore dit que nous avons donc rencontré nos premiers cyclotouristes, venant en sens inverse ! Et ça nous a procuré une IMMENSE joie !!

Dialogue :

« How are you ?

Fine thanks. Where do you come from ?

Belgium. And you ?

France, on commence un tour du monde.

Et nous, on le finit ! »

Voilà les premiers mots échangés avec Chris et Edouard, deux Belges qui finissent donc leur tour du monde à vélo. On se pose donc pour boire quelques thés, manger un morceau et bien sûr, discuter à bâtons rompus sur nos expériences respectives ! Si vous voulez les découvrir: www.unitingcolorsofbikers.net.

Les gars, mettez la binche au frais à Bruxelles, on vient la boire dans un an !

Faire ses adieux : la seule (?) routine du voyageur itinérant…

 

Finalement, cette vilaine route D.010 nous a bien aidé : Pour traverser la Turquie par le Nord, on est presque obligé de l’emprunter et c’est comme ça que nous avons pu croiser nos « collègues » !

Bref, à chaque jour une nouvelle (bonne) surprise ! Mais je réalise que votre snack est fini (et/ou que votre boss ne va pas tarder à revenir !) : Il est donc temps de se quitter même si nous passons du bon temps ensemble ! Pas de souci, on remet ça bientôt !

Marc.

PS : sur la route, nous rencontrons beaucoup de témoignages d’antipathie…à l’égard de notre président. Je ne les détaille pas ici mais pensez aux voyageurs et en 2012…votez…Chirac, le seul à faire l’unanimité à l’étranger (apparemment !).

Au dodo !

avr, 21 2011

« Mais où dormez-vous ? »

Chaque jour ou presque, nous avons le droit à cette question.

Certains semblent penser que nous nous abritons dans des cavités, des grottes et nous nourrissons de racines et de baies. D’accord, avec les « cheveux fous » de Camille et ma « barbe sauvage » sur nos vélos, nous ressemblons peut-être parfois à des centaures cyclistes, mais tout de même, nous ne sommes pas des bêtes !

D’autres se disent qu’en tant que touristes, nous allons forcément à l’hôtel. Ainsi, quand on recherche un lieu pour dormir, on nous indique parfois uniquement des hébergements luxueux, vous savez avec eau chaude et draps propres. Pfff, eh l’aut’, on n’est pô des bourgeois !

 

 

Evidemment, la réalité, fluctuante selon les jours, se situe entre les deux !

Depuis notre départ, nous avons dormi environ la moitié du temps dans des hébergements payants (chambre d’hôtes en Allemagne ou Autriche, « pensions » ou hôtels ensuite). Même si c’était prévu, notamment budgétairement, je crois que nous aurions aimé pratiquer moins ce type de logement, car on s’est parfois un peu sentis comme des VRP faisant la tournée des Campanile. J’avais en tête environ deux mois de logement de ce type (bref, l’hiver quoi !) et non trois (déjà presque trois mois que nous sommes partis !), mais le froid persistant ne nous permet pas encore de passer toutes les nuits dehors. Cela dit, nos nuitées sous la tente deviennent heureusement de plus en plus fréquentes !

Et je dois dire qu’après certaines journées de pluie, de froid ou de neige (et nous en avons eu pas mal depuis le départ !!) passées dehors, nous avons envie et besoin de nous réchauffer ! Nous cédons donc à la facilité d’un hébergement payant, même si je peux vous dire que parfois certaines chambres nous donnent envie d’entamer la rédaction d’un guide dont le titre pourrait être « Les hôtels pour vos ennemis ».

 

Certains hôtels donnent le cafard. Non pas qu’on en reparte avec le moral dans les chaussettes, non, non, mais dans les chambres d’hôtel, nous dormons parfois avec les cafards…(ça nous donne bonne conscience, on a l’impression d’être quand même dans la nature…).

 

Le reste du temps, nous avons logé chez des amis, ou des amis d’amis (environ une grosse quinzaine de nuits), des « institutions », mairies, écoles ou églises, dénichées le jour même (environ une dizaine de nuits) des warmshowers (8 nuits), des habitants (4 nuits) ou sous la tente (environ une petite dizaine de nuits).

Pour dormir chez l’habitant en Turquie, c’est simple :

1. Arriver à vélo.

2. Accepter un çay (thé)

3. Regarder ensuite la centaine de photos de famille qu’on vous présente.

 

D’ailleurs, nous avons réalisé il y a peu que notre technique de camouflage en camping sauvage pouvait se perfectionner car presque à chaque fois, après que nous ayons posé la tente, quelqu’un est venu pour discuter avec nous…alors que nous pensions être seuls au monde ! La Route est encore longue : nous avons le temps de nous améliorer !

Marc

PS : au fait, nos sponsors ont parlé de nous sur le web, ici et ici ! Merci à Gulli et Ideo !

Des jours (extra)ordinaires

avr, 16 2011

Voilà quelques jours que nous ne vous avons pas donné de nouvelles. Rassurez-vous, nous allons bien ! (Enfin, apparemment, vous n’aviez pas l’air très inquiets…). C’est juste qu’entre camping sauvage et nuit chez l’habitant, nous n’avions pas accès à Internet. Ce soir, nous sommes à Samsun, grosse ville de la côte sans intérêt, et comme il n’y a pas de camping, nous sommes à l’hotel. Ce qui nous permet (ô joie !) de nous laver les cheveux et de faire une machine (vous voulez partager notre quotidien ? Bah le voilà. Désolée, ça n’est pas toujours passionnant !).

Quoi de neuf ces derniers jours ? Et bien notre vie a été tout simplement révolutionnée. Je dirai même que nous commençons un autre voyage désormais : un voyage… avec réchaud qui fonctionne !!! Nous avons pu nous débarasser des derniers centilitres de diesel pour le remplacer par du sans plomb et bonne surprise : ça marche comme sur des roulettes ! Adieu éternels sandwichs et salades tomates-concombres. Bonjour…. pâtes & co ! Ca vous paraît sans doute être un détail sans importance mais pour nous, c’est un grand soulagement. Nous sommes ravis !

Marc, encore tout étonné que « La Bête » fonctionne !

Pour fêter ça, nous avons replanté notre tente en mode « sauvage » dès mercredi. Oeufs brouillés au dîner et thé chaud au petit-dej. Quel bonheur !

Jeudi a été une journée très particulière.

N’ayant fait que de petites courses la veille, le petit-dej’ est un peu léger. Pas grave, pensons-nous, nous trouverons de quoi le compléter au prochain village. Nous partons donc sur une route ensoleillée (ça aussi, vous vous en doutez, ça a révolutionné notre quotidien !), prêts à grimper un col à 1164m. À l’attaque ! Heureusement, la route est en excellent état et un petit vent (dans le bon sens) nous rafraîchit. Nous pédalons, mais point de village… Vers 11h, notre corps ne veut plus avancer d’un mètre et réclame la suite du petit-dej ! À l’écart de la route, nous voyons un village. Marc, tel un homme de cro-magnon partant à la chasse pour nourrir son clan, se dévoue pour faire le détour de 2 km, à la recherche d’un mini-market. Je l’attends sur la route. Ca prend un peu de temps. Tant mieux, me dis-je, c’est qu’il doit être en train de se torturer la cervelle pour choisir entre les cookies ou les petit-beurre… Mais au bout de 20 minutes, monsieur revient… en camionnette ! Le conducteur, et maire de la ville, nous invite tout simplement à casser la croûte dans son jardin, sous l’ombre d’un magnifique saule pleureur. Joie de remplir nos estomacs. Plaisir de la rencontre.

Monsieur le Maire (le plus près de la table) reçoit.

Après cet en-cas qui fera office de déjeuner, nous nous relançons sur la route pour atteindre enfin ce col. Ca a été dur, mais nous y sommes ! Et la récompense ne se fait pas attendre : près de 30 km de descente que nous dévalons à fond. Nous atteignons même notre record de 60 km/h, ce qui nous fera dépasser pour la première fois la limitation de vitesse. Oups !

Nous arrivons à Gerze. Point de camping. Un hotel à 75 TL la nuit (35€). Il fait beau, nous préférons camper et quittons la ville pour tenter notre chance dans la campagne environnante. Mais il est déjà 18h30 ! Trouver un endroit devient urgent… Nous demandons à une famille si nous pouvons nous installer dans leur jardin. Ils acceptent… puis disparaissent. Un quart d’heure plus tard, Justin Bridou en personne (enfin, sa réplique turque) vient nous chercher… pour nous inviter chez lui !

Sa femme nous prépare un dîner gargantuesque et nous découvrons les mantis, des raviolis à la viande, dans une sauce à la crème et à l’ail, ou recouverts de noix concassées. Un régal, surtout pour deux cyclistes dont le déjeuner remonte à 11h30 ! Nous essayons de discuter un peu. Le fait que nous soyons mariés (ici, nous sommes mariés, c’est plus facile à expliquer, et ça fait plaisir à tout le monde), et que nous n’ayons pas d’enfant semble beaucoup les turlupiner. Il nous posent la question une demi-douzaine de fois !

Nous avons une chambre pour nous, chacun dans son lit, et nous nous endormons paisiblement, en entendant le vent qui s’est levé, et la pluie battant les fenêtres…

Justin et Justine Bridou reçoivent…

Cette journée du 14 avril aura donc été pleine de surprises et de rencontres. C’est pourquoi nous la déclarons journée internationale de l’hospitalité turque !

Depuis, nous avons plus ou moins longé la côté, retrouvé un relief un peu moins coriace, et n’avons toujours pas revu la pluie (mais ce soir, le ciel est menaçant). Bref, tout va bien !

Camille.

PS : l’excellent « Jojo G » nous pose des questions dans les commentaires d’un précédent article. Voici les réponses !

Est-ce que vous avez déjà sali vos pantalons avec la graisse de la chaîne ?

Les pantalons ont effectivement été baptisés avec de la graisse, tout comme les….manteaux (mais comment faisons-nous ?).

Est-ce que vos selles sont faites ?

Oui, je crois qu’on peut le dire. En tout cas, elles ont chacune une forme particulière.

Est-ce que vous avez de la corne aux mains ?

Non, mais les mains sont très sèches (soleil, pluie, frottement avec les poignées du guidon)…

Est-ce qu’on peut se faire des ampoules au pied en faisant du vélo ?

Humm, bonne question. Nous n’en avons pas mais pourquoi pas !

Vous avez encore des courbatures ou elles ont disparu à partir du 2567km ?

Globalement, pas de souci au réveil. Quand on arrive, on ne s’étire pas. Forcément, si l’étape a été rude, le lendemain, les jambes sont un peu en chewing-gum (encore que récemment, on ait enchaîné plusieurs grosses étapes à la suite sans trop de souci).

C’est quoi votre moyenne au compteur ?

Ahah, alors là, c’est difficile de répondre à ça… Pour faire bref, voici quelques stats :

En gros, on a une moyenne horaire entre 15 et 18 km / heure.

Moyenne quotidienne depuis le départ (en comptant les jours de pause !) : 57 km / jour.

Moyenne quotidienne depuis le départ (seulement les jours où l’on roule) : 70 km / jour.

En images

avr, 12 2011

Notre break hebdomadaire touche à sa fin… Avant de reprendre la route, on vous laisse de quoi vous mettre sous la dent !

Primo : l’album photo « Turquie » a été remplumé de quelques clichés. Allez-voir par là.

Secundo : Ethem, notre warmshower de Seyrek (3 jours après notre départ d’Istanbul) a mis en ligne le récit de notre séjour avec lui. Ca vous donnera un bon aperçu de 48h passées avec la Caravane ! C’est par ici (textes en turc et en anglais, thanks Ethem!). 

Allez, hit the road again!

Tchüss!

Camille.

Petit exercice d’anticipation…

avr, 11 2011

Nous sommes en 2057. Camille et Marc sont au coin du feu…avec leurs petits-enfants et leur racontent leur voyage autour du monde à vélo.

Marc : « Et après l’hiver où nous avions eu très froid, nous sommes allés en Turquie, pour y trouver le soleil. »

Les petits-enfants, mi-intéressés, mi-assoupis par cette histoire qu’ils ont déjà entendue : « Ahhhh »

Marc : « Nous avons rencontré des gens extraordinairement accueillants et chaleureux. Nous avons vu des montagnes très jolies, dégusté de délicieux baklavas, roulé sous la neige, bu du « çay »,… »

Les petits-enfants : « Euh, Papy Snack (ce sera mon surnom), tu as bien dit « roulé sous la neige »? En Turquie ? Au mois d’avril ? »

Papy Snack : « Oui oui, pourquoi ? »

Les petits-enfants, s’adressant à Camille : « Mamille (ce sera son surnom), Papy Snack, il n’a pas pris ses pillules et il raconte encore n’importe quoi »

Mamille : « Non, non les enfants, c’est vrai, à cette époque, nous avions roulé sous la neige en Turquie au mois d’avril ».

A la décharge de mes futurs petits-enfants (?), il est probable qu’en 2057, grâce au réchauffement climatique, la Turquie offrira un climat tropical, la culture principale sera la canne à sucre et les Turcs pourront alors produire du rhum en lieu et place du Raki (le Ricard local). Ahh, ils seront chanceux mes petits-enfants…

En avril 2011, au Nord de la Turquie, parfois il neige, il pleut ou il grèle. Et alors là, les cyclistes ont le moral dans les chaussettes… Heureusement, tout cela alterne avec le soleil, ce qui nous redonne le sourire.

En presque toutes circonstances, Mamille garde le sourire. Et Papy Snack, il aime bien ça !

En avril 2011, au Nord de la Turquie, parfois nous crevons 2 fois en l’espace d’un kilomètre (nos 13e et 14e crevaisons)… Heureusement, tout cela alterne avec des moments où le silence n’est troublé que par le son de nos roues qui dévalent joyeusement et vivement les pentes des sommets gravis quelques minutes auparavant.

En avril 2011, au Nord de la Turquie, parfois, nous sommes dérangés dans notre chambre d’hôtel miteux par la police qui nous réclame une carte d’identité pour une raison douteuse… Heureusement, tout cela alterne avec des rencontres autrement plus conviviales avec des Turcs, qui nous offrent un çay, un pide (pain fourré) ou un sourire.

En avril 2011, au Nord de la Turquie, parfois, tout s’enchaîne dans la même journée (hier) et on attend le lendemain avec impatience. Et puis, quand celui-ci arrive, c’est l’extase totale avec des paysages magnifiques (aujourd’hui) !

Encore une montée engloutie preque aussi vite qu’un baklava. La prochaine, c’est pour quand ?

Bref, après quelques jours où nous avons pioché dans nos réserves physiques et morales, nous avons décidé de nous poser pour notre repos hebdomadaire à Kastamonu. Avec un sourire large comme ça !

A bientôt

Marc

PS : Aujourd’hui, nous avons gravi notre premier « Plus de 1000 mètres ». Depuis Paris, nous avions filouté pour toujours trouver des terrains de jeux ne dépassant pas le kilomètre (hauteur), mais cette fois-ci, nous n’avons pu y couper…

Alors « 1000 mètres », bon, ce n’est pas grand-chose, n’est-ce pas ? Pour nos amis athlètes ou nos amis pilotes, c’est même juste un échauffement (enfin allez demander à Michael Johnson si il aurait pu courir 2,5 fois cette course-là. Non, hein? Comme quoi, tout est relatif…). 1 km, ce n’est pas grand chose finalement : c’est à peine la ligne droite de Longchamp ! Mais parfois ce kilomètre est un véritable mur (surtout quand il est à la verticle en fait…). Pour le franchir, il faut un peu de soleil, un grand sourire, un vélo silencieux (donc en bon état de marche) et une grosse envie. A midi aujourd’hui, nous avions tout ça ! Et comme ça nous a plu, nous devrions d’ailleurs remettre ça en fin de semaine !

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