Le mal de route
Certains ont le mal de mer, d’autres le mal du pays, d’autres encore juste mal à la tête.
Je viens de découvrir un nouveau mal : le mal de route.
Causes et facteurs : devoir attendre son visa (bien) plus longtemps que prévu. Être bloqué dans un lieu sans l’avoir (vraiment) décidé. Voir son plan se dérouler avec accroc et son vélo prendre la poussière.
Effets et symptômes : Envie de pédaler. Terrible envie de reprendre la route. Lassitude. Énervement. Envie de mettre la tête du gars chargé des visas sur un pal, puis la promener fièrement dans la ville avec une pancarte « Voilà ce qui arrive aux incompétents qui se mettent sur la route de La Caravane ».
Traitement : Apprendre la Patience (court terme). Reprendre la Route (moyen terme). Souffler (long terme).
Attention, les lions en cage se fâchent très vite !
J’ai bien conscience que rester 15 jours à Tbilisi (au lieu de 4-5, comme envisagé initialement) n’est pas un VRAI problème. C’est un PETIT souci. Une galère de RICHES (oui, y’a des enfants qui meurent de faim dans le monde alors forcément, attendre un visa 15 jours, c’est de la crotte à côté). Oui, mais c’est NOTRE problème, NOTRE souci, NOTRE galère. Et ça me met dans une rage folle quand les types supposés faire avancer les choses (une agence de voyage), payés pour ça, font semblant de ne pas avoir compris, rejettent la faute sur toi en essayant de te faire passer pour le #&/% de service (« vous m’avez dit que vous le vouliez pour telle date votre visa » – alors que la date en question est celle de notre entrée théorique dans le pays suivant…).
Bref, nous voilà bloqués à Tbilissi pour encore 3 jours, énervés, frustrés, n’arrivant pas à profiter du temps qui nous est GRRRRacieusement offert par l’agence X-Tour…
Mais ça fait partie du voyage, n’est-ce pas, ce genre de tracas ?
Marc