Au dodo !
« Mais où dormez-vous ? »
Chaque jour ou presque, nous avons le droit à cette question.
Certains semblent penser que nous nous abritons dans des cavités, des grottes et nous nourrissons de racines et de baies. D’accord, avec les « cheveux fous » de Camille et ma « barbe sauvage » sur nos vélos, nous ressemblons peut-être parfois à des centaures cyclistes, mais tout de même, nous ne sommes pas des bêtes !
D’autres se disent qu’en tant que touristes, nous allons forcément à l’hôtel. Ainsi, quand on recherche un lieu pour dormir, on nous indique parfois uniquement des hébergements luxueux, vous savez avec eau chaude et draps propres. Pfff, eh l’aut’, on n’est pô des bourgeois !
Evidemment, la réalité, fluctuante selon les jours, se situe entre les deux !
Depuis notre départ, nous avons dormi environ la moitié du temps dans des hébergements payants (chambre d’hôtes en Allemagne ou Autriche, « pensions » ou hôtels ensuite). Même si c’était prévu, notamment budgétairement, je crois que nous aurions aimé pratiquer moins ce type de logement, car on s’est parfois un peu sentis comme des VRP faisant la tournée des Campanile. J’avais en tête environ deux mois de logement de ce type (bref, l’hiver quoi !) et non trois (déjà presque trois mois que nous sommes partis !), mais le froid persistant ne nous permet pas encore de passer toutes les nuits dehors. Cela dit, nos nuitées sous la tente deviennent heureusement de plus en plus fréquentes !
Et je dois dire qu’après certaines journées de pluie, de froid ou de neige (et nous en avons eu pas mal depuis le départ !!) passées dehors, nous avons envie et besoin de nous réchauffer ! Nous cédons donc à la facilité d’un hébergement payant, même si je peux vous dire que parfois certaines chambres nous donnent envie d’entamer la rédaction d’un guide dont le titre pourrait être « Les hôtels pour vos ennemis ».
Certains hôtels donnent le cafard. Non pas qu’on en reparte avec le moral dans les chaussettes, non, non, mais dans les chambres d’hôtel, nous dormons parfois avec les cafards…(ça nous donne bonne conscience, on a l’impression d’être quand même dans la nature…).
Le reste du temps, nous avons logé chez des amis, ou des amis d’amis (environ une grosse quinzaine de nuits), des « institutions », mairies, écoles ou églises, dénichées le jour même (environ une dizaine de nuits) des warmshowers (8 nuits), des habitants (4 nuits) ou sous la tente (environ une petite dizaine de nuits).
Pour dormir chez l’habitant en Turquie, c’est simple :
1. Arriver à vélo.
2. Accepter un çay (thé)
3. Regarder ensuite la centaine de photos de famille qu’on vous présente.
D’ailleurs, nous avons réalisé il y a peu que notre technique de camouflage en camping sauvage pouvait se perfectionner car presque à chaque fois, après que nous ayons posé la tente, quelqu’un est venu pour discuter avec nous…alors que nous pensions être seuls au monde ! La Route est encore longue : nous avons le temps de nous améliorer !
Marc
PS : au fait, nos sponsors ont parlé de nous sur le web, ici et ici ! Merci à Gulli et Ideo !
Sympa ce petit post, par contre frérot, il ne font pas ta taille en lit ???!!!!enfin de toutes manieres tu pourrais dormir sur un tas de cailloux au bord de la route , c’est dans tes genes !!!:-))) biz
Certes, mais Camille a t elle cela dans ses gênes?
je ne pensais pas que vous aviez autant dormi à l’hôtel! bon allez bientôt les beaux jours sont devant vous!
Bon et où est ce que l’on peut vous voir sur Gulli?
merci
julie
j’oubliais PLEIN DE GROS BISOUS!!!
Julie, faut cliquer sur le « ici » (oui, c’est petit !).
sympa les commentaires de Gulli et Ideo,mais moins rigolo que vos couchages
Ahhhh le bronzage camionneur ca vaut aussi pour les cyclistes bien sur! J’espere que t’as emmene un Marcel, Marco !