Après une dizaine de jours coupés du monde, nous sommes de retour de notre virée entre Corrèze, Dordogne et Lot !

Vous pouvez découvrir notre itinéraire ici.

Cette grosse semaine a évidemment été l’occasion de prendre des vacances, des vraies. C’est-à-dire se couper de la frénésie parisienne. Téléphones éteints, accès aux mails restreint, et choix d’une région qui mérite bien sa place dans la diagonale du vide. Quel bonheur de décrocher ! Au bistro le matin, ça parlait température, prix de la châtaigne et kilos de cèpes. Pas un mot sur les retraites, la grève ou l’essence… Un bonheur vous dis-je !

Débutant le séjour par un week-end chez Clem à La Dornac, nous avons découvert la région sous les derniers rayons de soleil de l’été indien. Marché de Sarlat, promenade en canoë sur la Dordogne, cueillette de figues… une très bonne entrée en matière ! (Merci Clem !).

Puis, dimanche,  nous avons pris la route sur nos petits vélos et l’aventure, la vraie, a commencé…

Pour ne vous raconter que les « meilleurs » moments :

La première nuit.

Nous avions prévu de faire du camping sauvage. Ayant pédalé sous une pluie ininterrompue depuis La Dornac, nous décidons de nous arrêter à la sortie de Souillac. Epuisée, je n’avais pas la force de gravir la grosse côte qui pointait son nez. Nous trouvons donc un recoin de forêt, plutôt glauque il faut bien le dire… Nous montons la tente aussi vite que possible. Nous entassons toute nos affaires dedans et nous avec. Une fois à l’intérieur, plus un centimètre carré pour bouger et s’installer (nous avions pris la toute petite tente). Il faut donc s’organiser autrement ! Nous gardons ce qui est indispensable pour la nuit et remettons tout le reste dans les sacoches qui dormiront dehors, sur les vélos. Arrive ensuite l’heure du dîner. Tout ce que nous avons en main : un cassoulet, et le petit-dej du lendemain. N’ayant jamais testé notre réchaud et n’ayant aucune envie de le faire sous la pluie, nous nous rabattons sur des petits pains au Nutella… Ca commence mal. Leçon n°1 : Toujours une boîte de sardines au fond des sacoches !!!

La première utilisation du réchaud.

Le lendemain de notre mésaventure, nous sommes bien décidés à prendre un repas chaud. Pour le déjeuner, nous prévoyons donc de nous régaler enfin de ce fameux cassoulet… Trois quarts d’heure plus tard, nous dégustons un cassoulet… tiède. Beurk ! Leçon n°2 : Jamais de diesel dans le réchaud !

Les premiers frimas.

Un matin, nous replions la tente dans un froid piquant. Les mains, les pieds, le nez gelés, nous trouvons après quelques kilomètres un petit bistro pour prendre thé et café fumants. Ah qu’il est bon de se réchauffer ! Quelques minutes après, un habitué entre et lance un salut à la cantonade : « Salut ! Fait frais ce matin, hein ?! Un petit 4°C ! ». Nous avons passé la nuit à 4 degrés ? Et encore, ça c’était la température du matin. Alors celle de la nuit ?! Leçon n° 3 : Toujours prendre son café au bistro du coin, on y apprend des choses intéressantes !

Première rencontre avec les bêtes sauvages.

Cinquième nuit sous la tente. Petit vallon où nous profitons d’un magnifique coucher de soleil. Tente installée, couchage et dîner prêts. La nuit s’annonce parfaite ? Oui ! Oui MAIS c’était sans compter qu’à cette époque, les cerfs sont en rut. Nuit sonore donc, rythmée par le brame des cerfs, les bruits de leurs bois contre les arbres, et celui de leurs passages (près de la tente ??)…ça a rappelé à Marc une certaine virée en Belgique… Leçon n°4 : Quand on fait du camping sauvage, ce n’est pas à la nature de s’adapter à nous, mais bien le contraire !

Bref, un entraînement fort en émotions et en enseignements !

Quelques photos ici :

Camille.

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