Les promesses de l’Aube
Après avoir visité le Grand Ouest, la Picardie puis l’Oise, nous continuons notre tour de boussole : nous étions le week-end passé à l’Est de Paris, dans l’Aube.
Mathilde, originaire de Troyes-dans-l’Aube (qui ne le sait pas encore ?) nous avait en effet vanté les charmes des lacs du Der et de la forêt d’Orient.
Samedi matin, une fine équipe de 8 cyclotouristes se réunit donc gare de l’Est, direction Vitry le François. Arrivés sur place et sous le soleil, nous récupérons le pique-nique et nous voilà partis vers le lac du Der-Chantecoq, lac construit pour protéger Paris des inondations et accessoirement plus grand lac artificiel d’Europe.
Le peloton avance à une allure solide sur les digues / pistes cyclables, hésitant parfois sur les choix de direction, mais progresse avec force bonne humeur et énergie.
Déjeuner sur les rives du lac et descente plein sud vers Brienne-le-château. « Descente » qui s’avérera piégeuse puisque Renaud chutera sur le trajet, handicapant légèrement notre joueur de guitare mais ne l’empêchant heureusement pas de nous livrer des Haïku ! Ouf ! Ça nous remettra toutefois en tête d’être prudents et attentifs sur la route…
Brienne-le-château, 2 minutes d’arrêt. Ou plutôt un verre en terrasse, une partie de Wanted (quoi, vous ne connaissez pas ce jeu de cartes ?? Shame on you !) et le dîner du soir dans les sacoches, nous voilà repartis vers le mystérieux camping de Dosches. Nous roulerons en effet 5 kms de trop (et vu l’état de mon genou à ce moment de la journée, je peux vous assurer que ces kms étaient en trop) pour finalement trouver notre terrain, où nous aurons pour voisins très directs…des chevaux.
90 kms au compteur pour une première journée : les troupes ont rapidement éteint les lumières et ont remis à plus tard la Saturday Night Fever…
Le lendemain, direction les lacs de la forêt d’Orient et un pique-nique à proximité d’une des « plages » locales. Les nuages arrivant, nous avons ensuite pris la direction de Troyes pour attraper notre train, direction Paris.
135 kms agréables, qui nous ont appris ou rappelé que :
- Il faut être attentif à chaque instant sur la route (oui, je sais tout le monde sait ça, mais un petit incident nous permet parfois de nous le remémorer !)
- Il ne faut pas « forcer » à vélo sous peine de mal finir sa journée (là, encore, on le savait mais cette expérience nous l’a rappelé) : Les sacoches trop lourdes, un effort trop brutal ou une fatigue physique latente engendre une douleur qui, pendant un long trajet, pourrait être très handicapante.
- Parfois, les renégats gagnent (quoi, vous ne connaissez toujours pas le Wanted ??).
Quelques photos ici :
Marc.
Hello les amis,
Merci à la caravane d’avoir partagé ce we avec nous. La chute était belle mais heureusement sans gravité (une main écorchée et un poignet un peu foulé);-)
Pour témoigner de ma bonne forme je vous kasdédi un petit Haiku écolo
Si beau
après la bourrasque ―
le piment rouge !
(Buson)
Saï
Reno
Joli photo-reportage, où l’on aperçoit Reno essayer de soigner son poignet avec du papier hygiénique (???).
J’aime bien aussi la photo « petite maison dans la prairie »-mais-en-vélo-au-lieu-d’être-à-pied.
I like it !!
Nan, nan, nan t’y es pas du tout mec.
C’est du matériel médical haute performance acquis à la pharmacie de Brienne le C.
Il s’agit d’une bande alvéolée élactique et adésive me permettant de panser ma blessure !!
Pour la peine je t’envoie un ptit Haiku médical :
La fièvre de Gênes
La poésie, le football
Et les ambulances.
(Natsuiishi BAN’YA)
Saï
Reno
Comme on peut le voir, le haïku du sort n’a pas affaibli notre poète, qui n’en sort que légèrement blessé après sa chute (haïku de bol!).
Marc
Ouaip.
Le poête est grand. Et résistant.
Même s’il aurait pu avoir un haïku de soleil, et la haïkupe eût été pleine. Heureusement, le temps était haïkuvert.
Camy, qui devrait bosser plutôt que d’écrire des bêtises.